∿ Renseignements sur l'encan ∿ Comité d'honneur ∿ Tirage
Sous la présidence d'honneur de Madame Caroline Saint-Hilaire, mairesse de Longueuil, l'Encan Plein sud 2015 aura lieu au foyer de la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville (180, rue De Gentilly Est à Longueuil) le jeudi 24 septembre 2015 à 19 h 30 et sera précédé d’un cocktail à 18 h. Cet évènement sera également l’occasion de célébrer le 30e anniversaire de Plein sud. Le coût d’entrée est de 20 $ par personne et inclut stationnement, cocktail (bouchées festives, vin et bière) et livret d’encan. Les billets sont en prévente dès maintenant à Plein sud et seront en vente sur place le soir de l’encan.
Encan à la criée qui se tient tous les deux ans, l'encan Plein sud offre cette année plus d’une quarantaine d’œuvres d'art contemporaines de toutes disciplines, réalisées par des artistes professionnels. Vous pouvez participer à cet événement de plusieurs façons : que ce soit par l'achat d'une œuvre, en participant au tirage, en faisant un don en argent ou par votre simple présence, vous contribuez au succès de l'événement et au maintien et à la qualité des activités de Plein sud ainsi qu’à leur développement.
L'encan sera animé par la comédienne Suzanne Champagne, qui agira à titre de commissaire-priseur pour cet encan 30e anniversaire.
Diplômée de l'École nationale de théâtre, la comédienne aux multiples talents se distingue dans tous les registres. Aussi à l'aise dans la comédie et au théâtre d'été que dans les dramatiques, elle a interprété un nombre impressionnant de rôles sur scène. On a pu la voir dans plusieurs séries et productions télévisuelles, ainsi que dans une quinzaine de longs métrages. Elle était de la Ligue nationale d'improvisation de 1980 à 1985 et on apprécie plus récemment ses participations aux spectacles annuels Revue et corrigée présentés au Théâtre du Rideau vert.
Des informations sur les artistes et les œuvres mises aux enchères sont ajoutés en continu.
Le coût d’entrée est de 20 $ par personne et inclut stationnement, cocktail (bouchées festives, vin et bière) et livret d’encan. Les billets sont en prévente dès maintenant à Plein sud et seront en vente sur place le soir de l’encan.
Les achats sont payables le soir même par cartes Visa et MasterCard, chèque ou argent comptant. Nous acceptons également le paiement des achats en plusieurs versements répartis sur une année (certaines conditions s’appliquent). Les taxes ne s’appliquent pas.
Pour obtenir le stationnement gratuit, vous avez simplement à mentionner que vous venez assister à l’Encan Plein sud.
Vous ne pouvez être présent à l'encan le 24 septembre ? Faites-nous parvenir par courriel, avec vos coordonnées, les titres et noms des artistes que vous convoitez, ainsi que le montant maximum de vos mises. Nous veillerons à vous faire participer à l'encan comme si vous y étiez ! Les offres se feront par téléphone ou par l'intermédiaire d'un de nos mandataires.
Présidente d'honneur
Madame Caroline St-Hilaire
Mairesse de Longueuil
Madame Danielle Bilodeau
Directrice générale, Théâtre de la Ville
Madame Monic Brassard - COZIC
Artiste
Monsieur Denis Fortin
Directeur, Première Moisson Longueuil
Monsieur Louis Grenier et Madame Nathalie Genest
Groupe Grenier
Madame Doris Guérette
Présidente du Conseil des arts de Longueuil
Madame Diane Lamarre
Députée de Taillon
Monsieur Sylvain Lambert
Directeur général, Cégep Édouard-Montpetit
Monsieur Robert Lebeau
Avocat
Monsieur Charles S. N. Parent
Vice-président et conseiller en placements
Financière Banque Nationale
Madame Lise Poirier
Présidente, Encadrements Balthazart Victoria
À la recherche de Rascar Capac
Une valeur de 1 500 $
Les billets sont en vente maintenant et sur place, le soir de l'encan
5 $ pour un billet de tirage ∿ 20 $ pour cinq billets de tirage
Le tirage aura lieu à la fin des enchères
Né à Montréal en 1943 et décédé en 1995, Pierre Ayot est diplômé de l'École des beaux-arts de Montréal. Il y a enseigné de 1964 à 1972, ainsi qu'à l'Université du Québec à Montréal jusqu'en 1995. Sa pratique qui a pris plusieurs formes, est cependant fortement liée à la gravure. Fondateur de l'Atelier Libre 848, devenu l'Atelier Graff, et du groupe Média, gravures et multiples, ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et corporatives du Canada, ainsi que de collections aux États-Unis et en Europe.
Plein sud remercie chaleureusement Madeleine Forcier pour le don de l’œuvre de Pierre Ayot offerte pour célébrer le 30e anniversaire de Plein sud et souligner l’exposition de Pierre Ayot, Jeu et trompe à l’œil, présentée en 1985.
À la recherche de Rascar Capac (détail), 1987
Sérigraphie, acrylique, bois ∿ 92 x 80 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Las Medusas
2015
Huile sur bois
30 x 25,5 cm
Photo : Richard-Max Tremblay
Prix de départ : 500 $
Shooting Star n° 3
2013
Bronze, gravure ancienne, bois, plexiglas découpé au jet d’eau, édition 3/3
60 x 91 cm
Prix de départ : 1 400 $
Ce que l'on ne voit pas qui nous touche, dessin
2015
Graphite sur papier (monté sous plexiglass teinté noir)
56 x 76 cm
Photo : S. Bilodeau
Prix de départ : 2 000 $
Decimosegundo piso (Andreina), de la série Casas
2011
Impression jet d'encre (montée sous plexiglass), tirage 1/3
51 x 51 cm
Prix de départ : 1 000$
S'bourrer la fraise de p'tites poires sauvages!
2015
Assemblage cinétique : objets rencontrés et apprivoisés
70 x 31 x 31 cm
Photo : G. Boudrias-Plouffe
Prix de départ : 700 $
Obsolesceur
2015
Encre sur papier
55,88 x 76,2 cm
Photo : M. Boulanger
Prix de départ : 1 450 $
ouarsichesses
2015
Aquatinte, tirage 3/10
29,5 x 24,5 cm
Photo : S. Bouthillette
Prix de départ : 250 $
Don de l'artiste
Tentation n° 2
1998
Techniques mixtes sur toile
94 x 94 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 350 $
Don collection particulière
Calvaire, St-André-de-Kamouraska, de la série Le capteur
2013
Impression jet d'encre, tirage H.C.
38,75 x 38,75 cm
Prix de départ : 500 $
LVG 002
2010
Acier inoxydable, plastique, verre
La monture vient avec son étui de rangement ∿ Tirage de 35 exemplaires
4 x 13 x 15 cm
Prix de départ : 1 350 $
Paysage industriel
2014
Impression jet d'encre, tirage 1/5
49,5 x 91,5 cm
Prix de départ : 600 $
From the Koyasan series no. 3
1999
Épreuve argentique, tirage 1/3
45 x 40,5 cm
Prix de départ : 480 $
Don de l'artiste
Étude pour Venise
2013
Épreuve numérique sur papier Archives Canson, tirage 10/20
50,8 x 71 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 600 $
Don collection particulière
Oscillations #7980
2015
Impression jet d'encre sur papier chiffon, tirage unique
30,5 x 30,5 cm
Prix de départ : 675 $
Sans titre (Miroir)
2014
Plâtre, édition 2/5
28 x 22 x 0,5 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 700 $
Champignons, de la série Jardin secret
2015
Dessin, sérigraphie, gouache, vernis
67 x 45 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 500 $
Sarnia Sky
2011
Impression numérique sur papier archive, tirage 1/5
60 x 84 x 3 cm
Prix de départ : 700 $
Aurélien
2011
Impression jet d'encre, tirage 1/5
47 x 56 cm
Prix de départ : 400 $
PA( Ï )SAGE orange n° 590
2011
Acrylique sur peuplier et support d'aluminium
15 x 8,4 x 59 cm
Photo : M. Gaudet
Prix de départ : 1 000$
I love New York
2012
Impression jet d'encre sur papier Archives, tirage 3/5
76,2 x 54,6 cm
Photo : K. Giboulo
Prix de départ : 750 $
Squat. Mtl, 2012
2012
Épreuve à la gélatine argentique sur papier baryté, tirage 1/4
63,5 x 63,5 x 3 cm
Prix de départ : 700 $
Neige/Snow
2013
Tirage Lambda sur Duratrans, boîtier lumineux, édition 1/3
52,5 x 69,5 x 8 cm
Prix de départ : 750 $
Don de l'artiste
untitled (pattern)
2015
Huile sur papier
48 x 36 cm
Photo : D. Hildebrand
Prix de départ : 500 $
Don de l'artiste
Rock, Paper, Scissors
2011
Matériaux mixtes sur papier
45 x 57 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 600 $
Don de l'artiste
Portrait 5
2014
Encre, papier et acrylique sur toile marouflée sur bois
29 x 39 cm
Photo : Trevor Gould
Prix de départ : 800 $
Matrice n˚ 3 pour Interlignes 33
2014
Peinture aérosol et crayon graphite sur papier découpé
45 x 45 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 500 $
Une caméra obscura dans un champ de blé d'Inde
1984
Épreuve argentique sur papier Agfa, tirage 1/6 (tirage de 1984)
41 x 51 cm
Prix de départ : 600 $
Suite brésilienne 3
2011
Huile sur toile
50,8 x 76,2 cm
Prix de départ : 850 $
Don de l'artiste
Les camouflages du neuf
2002-2015
Impression jet d'encre sur papier Canson Rag, tirage 1/5
25,4 x 69,9 cm
© SODRAC
Prix de départ : 540 $
Don de l'artiste
C'est un mythe vous savez que le désir dissout les obstacles, n˚ 1
1993
Fusain sur papier (2 feuilles accolées)
69 x 112 cm
Prix de départ : 750 $
Cirrostratus
2014
Huile sur papier
35,5 x 33 cm
Photo : Éliane Excoffier
Prix de départ : 735 $
Arbre 9
2015
Impression jet d'encre sur PhotoRag, tirage 1/9
61 x 91,5 cm
Prix de départ : 800 $
Clameurs 4
2012
Papier Johannot 100% coton et papier japonais, tirage 1/4
61 x 57 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 300 $
Blind Spot
2015
Talc
4 x 35 x 2 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 250 $
Avant le temps 26
2013
Encre et gesso sur merisier russe
31,7 (diamètre) x 1,5 cm
Photo : M. Lorrain
Prix de départ : 350 $
Plateforme
2012
Acier traité à l'acide et laqué
23 x 95 x 6 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 400 $
Géométrie variable
2013
Pigment aqua dispersion et gomme laque sur papier Arches
28 x 38 cm
Photo : Tango
Prix de départ : 550 $
Don de l'artiste
Expiratory Pattern
2012
Fluidine sur papier Stonehenge
76 x 56,5 cm
Photo : Mathieu Proulx
Prix de départ : 950 $
Robe du revenu médian moyen, Barclays Center, New York
2015
Photographie, tirage 1/6 (+ 2 épreuves d'artiste)
75 x 50 cm
Prix de départ : 700 $
Séquences [étude] Calgary-Banff, AB (Hwy 1 West, 03-2012)
2015
Impression jet d'encre sur polypropylène, tirage 1/3
43 x 48 cm
Prix de départ : 400 $
Icare
2011
Estampe numérique, tirage 4/10
40 x 86 cm
Prix de départ : 500 $
Sans titre, de la série Inventaire d'une image
1988
Épreuve à développement chromogène
50,8 x 60,9 cm
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 650 $
Don collection particulière
Lire un globe n° 4
2011
C-Print, tirage 1/5
8 x 8 cm (23,5 x 28,5 encadrée)
Prix de départ : 200 $
La pratique artistique de Anne Ashton comprend la peinture, l'installation et le dessin. Malgré leur apparente simplicité, ses œuvres sont truffées d'emprunts à l'histoire de l'art, aux sciences, au folklore et à la culture populaire. Plusieurs de ses sujets peints (tornades, araignées, ossatures) témoignent de son affection pour des éléments considérés comme dangereux ou sans beauté inhérente. Sa production récente révèle la grâce cachée des sujets marins méconnus, dont les méduses et le grand requin blanc. À travers sa pratique, elle cherche à provoquer une réflexion sur la vulnérabilité ainsi que la puissance de la nature, et sur la possibilité d'y trouver notre propre place.
Née à San Diego (Californie, États-Unis), Anne Ashton vit et travaille à Longueuil. Elle a complété un baccalauréat en arts visuels et en littérature à la San Diego State University en 1983. Elle expose depuis 1985.
À surveiller : l'exposition Tiburón qui aura lieu à OBORO du 12 septembre au 17 octobre 2015.
Las Medusas, 2015
Huile sur bois ∿ 30 x 25,5 cm ∿ Photo : Richard-Max Tremblay
Prix de départ : 500 $
Patrick Bérubé a obtenu une Maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Finaliste pour le prix Pierre Ayot en 2010 et 2011, son travail a été remarqué sur la scène nationale et internationale, notamment au Luxembourg et en Allemagne. Il a réalisé sa toute première exposition individuelle à New York en janvier 2013. Membre Actif de la galerie Clark, il est aussi membre fondateur du collectif Pique-Nique. Depuis 2010, il a réalisé trois œuvres d’intégration à l’architecture.
Sa pratique, axée sur la sculpture et l'installation, interroge nos désirs et nos envies souvent futiles, et c’est avec une pointe d’ironie et d’humour qu'elle questionne nos comportements et nos réactions face à différentes situations d’impuissance et de vulnérabilité. Ce faisant, l'artiste crée des anomalies, des discontinuités, qui déstabilisent, qui surprennent et qui tente d’amener le promeneur à s’arrêter et à se questionner sur ces irrégularités ou à unir des éléments qui seraient normalement incompatibles. (Notes adaptées du site Internet de l'artiste)
Shooting Star n° 3, 2013
Bronze, gravure ancienne, bois, plexiglas découpé au jet d’eau, édition 3/3 ∿ 60 x 91 cm
Prix de départ : 1 400 $
Simon Bilodeau vit et travaille à Montréal. Il détient un baccalauréat et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l'Université du Québec à Montréal. L'artiste a obtenu la Bourse Plein sud en 2012, et il y a présenté Ce qu'il reste du monde du 25 mai au 6 juillet 2013. Il est représenté par la galerie Art Mûr, à Montréal.
À surveiller : des expositions en cours à Dallas (Texas) jusqu'en septembre 2015 et au Palezzo Bembo (Italie) jusqu'au 22 novembre 2015, ainsi que des expositions individuelles à la Maison de la culture Mont-Royal (septembre 2015), à Caravansérail (Rimouski) en janvier 2016 et à B-312 (Montréal) en octobre 2016.
Ce que l'on ne voit pas qui nous touche, dessin, 2015
Graphite sur papier (monté sous plexiglass teinté noir) ∿ 56 x 76 cm ∿ Photo : S. Bilodeau
Prix de départ : 2 000 $
Née à Zurich en Suisse, Catherine Bodmer vit et travaille à Montréal.
Elle a obtenu une maîtrise en arts plastiques à l'Université du Québec à Montréal en 1999, mais aussi un diplôme en enseignement des arts plastiques à l'École des Beaux-arts de Lucerne (Suisse). Elle expose depuis 1997.
L'artiste utilise la photographie et le traitement numérique de l'image pour explorer des espaces réels et imaginaires, créant des séquences, des tryptiques ou des dyptiques d'images dans lesquels les élements picturaux suggèrent des situations et des constructions de sens qui sont tout à la fois cohérentes et divergentes.
Decimosegundo piso (Andreina), de la série Casas, 2011
Impression jet d'encre (montée sous plexiglass), tirage 1/3 ∿ 51 x 51 cm
Prix de départ : 1 000$
Guillaume Boudrias-Plouffe détient une maîtrise en arts visuels de l'Université d'Ottawa, ainsi qu'un baccalauréat en beaux-arts (Majeure en Studio Arts) de l'Université Concordia. Il est lauréat du prix Joseph-S.-Stauffer du Conseil des arts du Canada en 2013, du prix relève du CMCC et de la bourse recherche et diffusion du Musée d’art contemporain des Laurentides en 2015. Il est également gagnant du concours Les Ateliers TD organisé par L’Arsenal et le Musée d’art contemporain de Montréal, qui fut diffusé sous forme de documentaire sur ARTV sous le titre Les Contemporains. Son travail a été exposé dans de nombreuses galeries et centres d’artistes au Québec et au Canada.
Simultanément raconteur et prestidigitateur, Guillaume Boudrias-Plouffe nous fait revivre des instants d'émerveillement et de fantastique. L'œuvre offerte à l'encan est présentée comme un assemblage cinétique, une extrapolation sculpturale, en hommage au personnage de Tinamer de Portenqueu, la figure emblématique de l'œuvre L'amélanchier (1970), écrite par Jacques Ferron à Longueuil. En sa qualité de « ravaudeux d'histoires », l'artiste réactualise cette figure de notre culture. L'œuvre se révèle un portrait symbolique qui est simultanément lié à l'intime et au collectif. Le titre et la composition de la sculpture font référence à un passage du livre dans lequel Tinamer se gave de mandarines, de choux à la crème et de Pepsi qui la font rapetisser.
S'bourrer la fraise de p'tites poires sauvages!, 2015
Statuette, Mod Podge (fleurs d'amélanchier et mandarines), bouteille de Pepsi, plateau pivotant et acrylique ∿ 70 x 31 x 31 cm ∿ Photo : G. Boudrias-Plouffe
Prix de départ : 700 $
À surveiller : Jusqu’au 8 novembre 2015, l’artiste présente l’exposition solo Envoye-la ta garnotte! au Musée d’art contemporain des Laurentides à Saint-Jérôme et Mines de rien pas pour cinq cennes, du 22 janvier au 27 février 2016 à la Galerie du Nouvel-Ontario à Sudbury.
astroclown.netMichel Boulanger vit et travaille à Montréal. Il a obtenu une maîtrise en arts plastiques de l'Université du Québec à Montréal en 1992. Il expose depuis 1984.
Le dessin constitue le point central de la démarche multidisciplinaire de l'artiste. Cette pratique, entreprise de manière autonome, trouve son prolongement dans des formes hybrides expérimentales, conjuguant le dessin fait main à l'imagerie de synthèse 3D, l'animation et l'objet sculptural.
Obsolesceur s'inscrit dans une série de dessins réalisés à l'encre qui montrent des mécaniques intrigantes. Évoquant les vues éclatées des illustrations de catalogues de mécaniques, ces dessins aux volumes superposés et transparents se présentent comme des assemblages complexes dont la fonction, le domaine d'application, voire l'époque de leur création restent à déchiffrer.
Obsolesceur, 2015
Encre sur papier ∿ 55,88 x 76,2 cm ∿ Photo : M. Boulanger
Prix de départ : 1 450 $
Sylvain Bouthillette, vit et travaille à Montréal. Il est représenté par la Clint Roenisch Gallery de Toronto et la GalerieTrois-Points à Montréal. Le travail de cet artiste multidisciplinaire vacille entre la musique, la danse, l'installation, la sculpture, la peinture et la photographie. Peu importe le médium utilisé, ses oeuvres tendent à démontrer que le ridicule, l'impermanence, la confusion, l'instabilité, l'ambiguïté, l'incertitude, ou l'embarras sont des formes de libération dès que nous cessons de croire que la vie est quelque chose de stable et de définissable. Son travail est tout autant une recherche mystique qu'une poursuite esthétique, et il tente de réconcilier les valeurs spirituelles avec l'intellectualisme du discours critique.
Bouthillette a montré son travail à travers le Canada, les États-Unis et l'Europe lors de diverses expositions individuelles ou de groupe. On retrouve ses œuvres entre autres dans la collection de la Banque Nationale, de la Caisse de dépôt et de placement du Québec, de Giverny Capital, du Musée d'art contemporain de Montréal, du Musée National des Beaux-arts du Québec, ainsi que dans plusieurs collections privées.
ouarsichesses, 2015
Aquatinte, tirage 3/10 ∿ 29,5 x 24,5 cm ∿ Photo : S. Bouthillette
Prix de départ : 250 $ ∿ Don de l'artiste
Laurence Cardinal est titulaire d'un baccalauréat (1987) et d'une maîtrise en arts plastiques (1991) de l'Université du Québec à Montréal. Peintre et dessinatrice, ses oeuvres ont été présentées à l'étranger, en France et en Italie. Elles font partie de prestigieuses collections privées et publiques telles que Loto-Québec, Pratt & Whitney Canada, Westburne et la Banque d'oeuvres du Conseil des arts du Canada.
L'artiste présente un travail où le corps humain est mis en scène, à la fois de matière brute et expressive, se questionnant sur l'aspect éphémère de sa propre existence. Elle a notamment produit la série Les flottants où les corps semblent « flotter » entre la vie et la mort.
Tentation n° 2, 1998
Techniques mixtes sur toile ∿ 94 x 94 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 350 $ ∿ Don collection particulière
Tirée de la série Le capteur, l'artiste nous présentée ainsi l'œuvre qui est offerte à l'encan :
« Je travaille depuis plusieurs années à la construction d'un journal photographique en plusieurs volumes, des livres où se côtoient et s'entrechoquent les différents aspects de ma production. Éliminant les barrières thématiques habituelles, ce journal visuel crée une collection de balises visuelles, forçant des rencontres événementielles ou temporelles improbables entre les images.
Avec Le Capteur, je poursuis la traque paisible des petits instants marginaux, sombres ou lumineux, qui jalonnent mon quotidien, détails qui émaillent mes voyages, ma vie de famille, mes plaisirs. En utilisant des motifs et des signes récurrents, je construis un territoire, tel un atlas, où l'ordinaire côtoie l'insolite. L'essentiel de ma démarche repose sur ce que le présent me propose, en tout moment et en tout lieu. La pratique automatique devient ici un engagement dans le potentiel visuel et poétique du flot des choses au jour le jour et de leurs incessantes transformations. »
Bertrand Carrière
Pour plus d'information, consultez le blogue Petit ours.
Calvaire, St-André-de-Kamouraska, 2013
Impression jet d'encre, tirage H.C ∿ 38,75 x 38,75 cm
Prix de départ : 500 $
Nos œuvres sculpturales et installatives se caractérisent par des rencontres improbables entre différents éléments figuratifs. Qu’il s’agisse d’objets symboliquement chargés ou simplement d’objets usuels, nos jeux d’échelles et de mises en espace en détournent le sens et la fonction au profit de l’émergence d’une forme d’énigme visuelle parfois saisissante. En découlent des pièces au caractère monumental dont la portée conceptuelle oscille paradoxalement entre dérision et malaise, entre séduction et répulsion.
Animaux magnifiés, objets usinés en interelation avec des organes humains, personnages confrontés à une distorsion du réel, notre travail relève d’un univers onirique où se confrontent pêle-mêle des visions parfois obscures de la masculinité, de la politique, du symbole identitaire ou encore de la place de l’art dans l’espace public. Nous créons des pièges en détournant de le sens premier aussi bien des objets liés au quotidien que des îcones populaires.
L’humour irrévérencieux dont nos œuvres sont souvent teintées contribue à la cohérence visuelle de l’ensemble de notre production en agissant comme un catalyseur, amenant le spectateur à poser un premier regard ludique sur les objets qui l’entourent. La force de notre travail réside dans cette première rencontre, ce moment où l’œil amusé est attiré par des objets facilement identifiables mais complètement décontextualisés de leurs environnements habituels.
La série de montures haute gamme LVG, aux verres couleur absinthe, est directement inspirée du génie créateur de Vincent Van Gogh. La branche de gauche de chacune des montures de la série à été savamment reproduite par un maître coutelier, ce qui lui assure un tranchant qui saura satisfaire les plus exigeants.
LVG 002, 2010
Acier inoxydable, plastique, verre ∿ La monture vient avec son étui de rangement ∿ Tirage de 35 exemplaires ∿ 4 x 13 x 15 cm
Prix de départ : 1 350 $
Daniel Corbeil est à la fois sculpteur et photographe. Né à Val-D'Or, il vit et travaille à Montréal. Titulaire d'une maîtrise en arts plastiques de l'Université du Québec à Montréal, il est également enseignant au Cégep du Vieux-Montréal. Il a présenté de nombreuses expositions individuelles au Québec et au Canada, et participé à des expositions collectives tant au Québec qu'en France, en Suisse et au Danemark. L'artiste a réalisé des œuvres d'art publiques pour la Maison de la culture d'Amos, le CLSC de Rouyn-Noranda et l'Hôpital Sainte-Justine de Montréal. Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques dont celles du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée régional de Rimouski, du Musée des Beaux-Arts du Canada, de la Simon Fraser University (Colombie-Britannique), du Touro College (New-York) et de Loto-Québec.
L'exposition Architectures du vivant est actuellement présentée à Plein sud, en cours jusqu'au 14 novembre 2015.
Site industriel, 2014
Impression jet d'encre, tirage 1/5 ∿ 49,5 x 91,5 cm
Prix de départ : 600 $
Linda Covit vit et travaille à Montréal. Elle a présenté des expositions dans plusieurs villes du Canada et des États-Unis, en Italie et au Japon. Elle a créé un grand nombre d'œuvres d'art public, tout particulièrement au Québec, au Canada, aux États-Unis et en Chine. Les œuvres publiques de Linda Covit ont fait l'objet d'une monographie publiée par Plein sud, en 2014.
From the Koyasan Series no. 3
The b&w image is part of The Koyasan Series, a sequence of photographic images chronicling a passage through the mountain top burial grounds of Koyasan (Mount Koya), Japan. This vast necropolis holds over 200,000 tombs in a primordial forest of towering cryptomeria. These photos were taken after freshly fallen snow during a visit to this small secluded temple town.
From the Koyasan series no. 3 has been shown in large format, 196 x 107 cm, as part of the installation Hearing the Forest at the Canadian Embassy in Tokyo, Japan (2001) and at Circa, Montreal (2000). It has also been shown in small format, 41 x 51 cm, at Wave Hill, Bronx, NY (2001) and the Koffler Gallery, Toronto (1999).
Linda Covit
From the Koyasan series no. 3, 1999
Épreuve argentique, tirage 1/3 ∿ 45 x 40,5 cm
Prix de départ : 480 $ ∿ Don de l'artiste
Raphaëlle de Groot est engagée depuis 1997 dans une pratique artistique polymorphe et interdisciplinaire qui comprend le dessin, la performance, l’installation, la vidéo, l’édition et le commissariat d’exposition. Ses réalisations majeures incluent, entre autres, 8x5x363+1, mené en collaboration avec la Cittadellarte-Fondazione Pistoletto (Biella, Italie, 2002-2004), En exercice, présenté à la Galerie de l'UQAM (Montréal, 2006) et Le poids des objets, une recherche de longue haleine commencée en 2009 à la Southern Alberta Art Gallery (SAAG, Lethbridge) et qui trouve son aboutissement dans l’exposition Rencontres au sommet, présentée en 3 partie à la SAAG (2014), à la Art Gallery of Windsor (2015) et au Musée national des beaux-arts du Québec (2016).
En 2013, Raphaëlle de Groot réalise une performance lors des journées d’ouverture de la 55e Biennale de Venise, un événement présenté par la Galerie de l’UQAM et le Conseil des arts et des lettres du Québec sous le commissariat de Louise Déry. Le film Raphaëlle de Groot à Venise est présenté au 32e Festival international du film sur l’art sous un commissariat de Nicole Gingras.
Raphaëlle de Groot a reçu plusieurs distinctions dont le Prix artistique Sobey en 2012. Elle détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2007). Elle est représentée par la Galerie Graff à Montréal et la Z2O Galleria – Sara Zanin à Rome. (Notes adaptées du site Internet de l'artiste)
Étude pour Venise, 2013
Épreuve numérique sur papier Archives Canson, tirage 10/20 ∿ 50,8 x 71 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 600 $ ∿ Don collection particulière
Démarche artistique… ou quand l'appareil photographique et les procédés d'impression prolongent et dissolvent l'acte de peindre.
Mon travail récent procède d'une hybridation de la photographie et de la peinture.
À l'atelier, je peins et je découpe des formes avant de les photographier en employant de longs temps d'exposition. Les mouvements de mon corps et de l'appareil photographique sont à l'origine de ces flous, de ces espaces ambigus, de ces chevauchements de formes et de couleurs. Le processus est rigoureux, mais il comporte une forte dimension aléatoire : pour une seule photographie qui devient œuvre, il en existe généralement plusieurs centaines d'autres. En travaillant ainsi, j'ai souvent le sentiment d'attendre un phénomène aussi rare que le passage d'un colibri dans le viseur de mon appareil, affalé au beau milieu de la nuit dans un jardin sans fleurs. Je ne désespère pas, car à l'occasion, il se passe tout de même quelque chose.
Martin Désilets
Martin Désilets est titulaire d'une maîtrise en arts plastiques de l'Université du Québec à Montréal. À travers une médiation du geste et une hybridation des procédés, il interroge l'héritage de la modernité, plus particulièrement de l'abstraction en peinture. Ses recherches, en lien avec celles d'autres artistes, participent à une indétermination, voire une expansion du champ de la photographie et de la peinture. Au cours des derniers mois, il a été en résidence à The Institut für Alles Mögliche (Berlin) et Sagamie (Alma). Ses œuvres ont fait l'objet d'une douzaine d'expositions individuelles au Canada et à l'étranger. Il a participé à plus d'une vingtaine d'expositions de groupe. Plusieurs de ses œuvres se trouvent dans différentes collections privées et publiques, dont la collection permanente du Musée national des beaux-arts du Québec, celle du Musée d'art contemporain de Montréal, de Pratt & Whitney Canada et de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie.
Oscillations #7980, 2015
Impression jet d'encre sur papier chiffon, tirage unique ∿ 30,5 x 30,5 cm
Prix de départ : 675 $
Chloé Desjardins a obtenu une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal et un baccalauréat en beaux-arts à l’Université Concordia. Depuis 2012, elle a déjà présenté quelques expositions individuelles et participé à une douzaine d’expositions collectives. Elle présentait l'exposition personnelle Réflexion à Plein sud du 23 mai au 4 juillet 2015, en tant qu'artiste lauréate de la Bourse Plein sud 2014.
Sans titre (Miroir), 2014
Plâtre, édition 2/5 ∿ 28 x 22 x 0,5 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 700 $
Cynthia Dinan-Mitchell se consacre à l’installation et à la sérigraphie depuis près de 12 ans. Elle détient un baccalauréat du programme Studio-Art de l’Université Concordia (Montréal) et une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval (Québec). Elle est lauréate de la Bourse Plein Sud et du Prix Videre Relève, Prix d’excellence des arts et de la culture, ville de Québec en 2011. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses galeries et centres d’artistes au Québec et au Canada. Elle est représentée par la galerie D’Esté à Montréal.
Son travail consiste à pervertir les convenances de la décoration intérieure. Elle crée des environnements excessifs et saturés qui parodient les mises en scène des intérieurs domestiques du design d’intérieur. Chacune des composantes de ses installations sont conçues à la main : textiles, tapisseries, mobilier, sculptures céramiques, etc. L'artiste brouille intentionnellement la distinction entre la « mise en scène » et l’œuvre d’art. Ses installations relèvent à la fois d’environnements à considérer dans leur entièreté et à découvrir de façon plus intime à travers chaque élément qui les composent. (d'après les notes fournies par l'artiste)
L'œuvre proposée à l'encan est tirée de la série Jardin secret : « Le jardin secret est un sujet fertile avec lequel je cultive l’improbable. Cela stimule mon imagination de façon exponentielle. Au-delà de simples collages, l’amalgame de ces éléments aboutit à la composition de nouveaux mondes, à la fois surréalistes et intimistes. »
À surveiller : Jusqu'au 27 septembre 2015, l'artiste présente l'exposition Nippon-Fiction au Musée national des beaux-arts du Québec. Elle participe à la triennale ORANGE (Saint-Hyacinthe, automne 2015) et présente des expositions au centre Vaste et Vague (Carleton-sur-mer, hiver 2016) ainsi qu’à la galerie D’Esté (Montréal, printemps 2016).
Champignons, 2015 (de la série Jardin secret)
Dessin, sérigraphie, gouache, vernis ∿ 67 x 45 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 500 $
Denis Farley vit et travaille à Montréal où il a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l'Université Concordia (1984). Il est chargé de cours à l'École des arts visuels et médiatiques de l'UQÀM depuis 1998. Révélant souvent des espaces industriels ou technologiques, ses oeuvres photographiques récentes questionnent les relations entre la nature et l'environnement urbain. Son travail a été diffusé à de nombreuses occasions au Canada, aux États-Unis et en Europe.
Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections publiques et privées, notamment celles du Musée d'art contemporain de Montréal, du Musée Canadien de la Photographie Contemporaine à Ottawa, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée de la Photographie de Charleroi, et du Fonds National d'Art Contemporain à Paris.
Dans ses œuvres photographiques récentes, Denis Farley explore la représentation des nuages dans un nouveau contexte, celui de l'ère de la transmission massive d'information via le « sans fil ». Il fait référence dans l'élaboration de cette série, à l'envahissement graduel et constant de l'espace par les réseaux d'information, à ce qu'on appelle communément, « The Cloud » ou « Cloud computing ». Sans le voir physiquement, l'espace qui nous entoure est saturé d'information en transit. Le regard vers le haut, vers le ciel et les nuages, nous renvoie aux conditions du monde et englobe tout. À ce travail en cours, se greffent d'autres œuvres qui représentent des éléments de la quincaillerie propre aux méga serveurs internet institutionnels. (Adapté des textes aimablement fournis par l'artiste)
Sarnia Sky, 2011
Impression numérique sur papier archive, tirage 1/5 ∿ 60 x 84 x 3 cm
Prix de départ : 700 $
Aurélien explore le bougé photographique en revisitant un buste provenant du Journal des humeurs, projet de sculptures réalisé en 2003. J'ai choisi de lier cette trace photographique d'un buste aujourd'hui disparu à un collègue qui porte le nom d'un empereur romain méconnu. Cet amalgame identitaire hasardeux réunit donc deux réalités distantes, l'une appartenant à la sphère personnelle et l'autre au domaine historique. Il faut comprendre que toute ressemblance entre l'un et l'autre des protagonistes est purement fortuite.
Une réplique de ma propre tête sert habituellement de point de départ à mon travail. Objet d'étude choisi en fonction de sa faculté à concentrer les traits distinctifs de l'individualité, ma tête est toutefois assujettie à des programmes qui génèrent des distorsions. À travers les nombreux visages qui ont, à ce jour, donné forme à ce travail, je joue à réévaluer mon identité dans une tentative de traduire les accidents de la vie courante et la fugacité de l'existence.
Louis Fortier
Aurélien, 2011
Impression jet d'encre, tirage 1/5 ∿ 47 x 56 cm
Prix de départ : 400 $
Mathieu Gaudet est né à Sainte-Agathe-des-Monts (Québec) en 1961. Il vit et travaille à Saint-Henri, Montréal. Il a réalisé plusieurs expositions au Québec et en France. Il est représenté par les galeries Roger Bellemare et Christian Lambert à Montréal.
Son travail en sculpture réfère souvent au paysage. En utilisant des matériaux simples (bois et acrylique), il propose des motifs qui forment des environnements immersifs. Certains titres sont évocateurs d'une préoccupation de l'espace environnant : PARAGES, LES ENVIRONS, AUTOUR, LES ALENTOURS, PA( Ï )SAGE, etc. Ainsi les éléments sculpturaux font souvent partie d'une proposition d'ensemble malgré leur spécificité propre. Dans cette optique, la rencontre proprioceptive et environnement/paysage crée des échos poétiques significatifs et familiers.
PA( Ï )SAGE orange n° 590, 2011
Acrylique sur peuplier et support d'aluminium ∿ 15 x 8,4 x 59 cm ∿ Photo : M. Gaudet
Prix de départ : 1 000 $
Né à Ste-Émélie-de-l'Énergie en 1980, Karine Giboulo vit et travaille à Montréal. Parallèlement à des études en histoire de l'art entreprises à l'Université de Montréal, elle commence à exposer en 2003.
La photographie I love New York est issue du projet Village Démocratie traitant d'une facette de la mondialisation économique et de l’urbanisation : la croissance effrénée des bidonvilles (principalement dans l’hémisphère Sud et dans l’Orient). Car si la vie en campagne devient de plus en plus difficile, la migration des populations rurales vers les villes transforme souvent l’espoir des paysans en un second cauchemar. En effet, il est plus juste de parler de sur-urbanisation, de « bidonvilisation » – pour reprendre le terme du sociologue Mike Davis –, cette réalité grandissante découlant principalement du fait que l’explosion des populations urbaines se fait en dépit du déclin économique des villes du Sud, qui les rend inaptes à loger et à employer tous ces migrants.
« Village Démocratie », c’est le nom d’un bidonville en périphérie de Port-au-Prince (semblable à Cité Soleil). Ce nom tout en ironie – et donc à l’image du travail de Giboulo – choisi pour titre de l'oeuvre, fait de celle-ci un hommage à ses habitants, qui ont accueilli l’artiste dans leur quotidien et qui ont partagé avec elle quelques fragments de leur vie.
Les Haïtiens et les Africains qu’elle a rencontrés lui ont donné matière à réfléchir longuement et à continuer à créer. Du haut de son hémisphère Nord, elle bâtit non pas un « mini Village Démocratie » à strictement parler, mais un village global qui réunit le Nord et le Sud, l’opulence et la faim, mettant en scène les contrastes de deux réalités aux antipodes. Illustrant, matérialisant et questionnant le « lien invisible » qui nous rattache tous les uns aux autres. Un lieu du tragique de la condition humaine, qu’elle affabule et qu’elle universalise. En le juxtaposant à des univers imaginaires des plus contrastants, l’artiste cherche à représenter le cuisant clivage qui nous sépare.
Le projet Village Démocratie à été présenté dans plusieurs exposition au Canada et aux États-Unis dont : McMichael Canadian Art Collection (2014), Museum London (2013), art Toronto (2012), Mendel Art Gallery (2011). Le projet est présentement exposé aux Musées des civilisations du Québec. De plus, la photo I love New York à été sélectionnée par la commissaire Nancy Princenthal pour la 11ème biennale de l'A.I.R Gallery (New York, 2014)
I love New York, 2012
Impression jet d'encre sur papier Archives, tirage 3/5 ∿ 76,2 x 54,6 cm
Prix de départ : 750 $
Yan Giguère vit et travaille à Montréal. Il compte plusieurs expositions individuelles à son actif. Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées, dont celles du Musée national des beaux-arts du Québec et d'Hydro-Québec.
Le travail de Yan Giguère est caractérisé par une mise en espace foisonnante de photographies de divers formats. Telles que choisies et assemblées, les images lancent diverses pistes et servent le ou les sujets abordés. Il émerge de ces relations des associations formelles, narratives et poétiques. Souvent, plusieurs récits deviennent possibles et s'entrecroisent. La façon de procéder est très près du montage cinématographique, l'artiste s'intéressant à nos façons de percevoir le temps. L'artiste aime à croire que celui-ci n'est pas constitué d'une succession linéaire d'instants mais plutôt par le jaillissement simultané de ceux-ci. Dans son travail, il tente toujours de créer un ensemble ouvert qui souligne et questionne la coexistence des différentes couches de réalité, ayant pour défi de dépasser le caractère privé, anecdotique ou anodin des sujets photographiés.
L'image offerte à l'encan est extraite de la plus récente exposition de Yan Giguère, Visites libres, présentée au Centre Clark (Montréal) et à Vu (Québec) en 2013. Elle présente une vue d'un campement de fortune tout près du mythique entrepôt frigorifique situé à Montréal, à l'angle de boulevard Saint-Laurent et de l'avenue Van Horne.
« Au fil de ma pratique de photographe depuis plus de quinze ans, j'ai collectionné et utilisé des dizaines d'appareils photo de tout genre en portant une attention particulière aux appareils bas de gamme de différentes époques destinés au grand public (1920-2005). Ces appareils sont imprévisibles à cause de leur facture rudimentaire : absence de réglages vitesse /obturation, de viseur et de mise au point, mais chaque boîtier donne à l'image sa signature et lui confère une ambiance spécifique; Ce qui rend parfois difficile la datation de certaines photographies. J'aime cette imprécision car elle amplifie les avenues d'interprétation de ces images. J'utilise aussi des boîtiers dits « professionnels » car leurs qualités de rendu, à l'opposé de celles obtenues avec les appareils rudimentaires, animent par contraste la diversité matérielle (facture de l'image) de mes assemblages photographiques. Je garde, malgré les bouleversements technologiques récents dans le monde de la photographie, un attachement pour le mode analogique de captation et d'impression des images; ce qui n'exclut pas l'utilisation de l'interface numérique, principalement lorsqu'il est question d'épreuves couleurs ou l'agrandissement de films instantanés.» (Extrait de la démarche de l'artiste)
Squat. Mtl, 2012, 2012
Épreuve à la gélatine argentique sur papier baryté, tirage 1/4 ∿ 63,5 x 63,5 x 3 cm
Prix de départ : 700 $
J'ai développé tout au long de ma carrière un corpus d'œuvres constitué principalement d'installations, mais aussi d'interventions, de photographies, d'estampes et de dessins numériques. On pourrait dire que les différentes déclinaisons de notre relation au monde ont été et sont encore le fil conducteur de ma réflexion. Les relations à l'autre, à l'univers construit et au monde naturel ont été abordées par le biais de la perception, des affects et de l'intellect.
Souvent il m'est arrivé de mettre en lumière la tension de plus en plus marquée entre deux pôles qui nous définissent : le monde naturel dont nous sommes issus et l'univers technologique que nous avons créé.
Mes œuvres plus récentes (depuis 2006) proposent plus spécifiquement une réflexion sur la nature, sur sa représentation et sur sa médiatisation au moyen de la technologie, ainsi que sur l'impact de notre mode de vie sur l'environnement.
Pour nous faire prendre conscience des mécanismes de médiation qui s'immiscent dans les moindres aspects de la vie contemporaine, l'accent est mis sur la perception sensorielle et l'exploration de matières vivantes. Des éléments naturels tels l'eau, l'air et la lumière se retrouvent ainsi au cœur des dispositifs que je crée. J'ai réalisé des installations qui reproduisent les changements d'états liés à des phénomènes naturels : la transformation de l'eau en glace (Frasil et Nilas, 2006 et Glaçage, 2008), l'irisation de la lumière à l'origine de l'arc-en-ciel (Désenchantement / diane's rainbow, 2013), et la perméabilité de membranes de ballons soufflés révélant aussi d'infimes mouvements de l'air (PFFUIT, 2011).
Texte aimablement fourni par l'artiste
Neige/Snow, 2013
Tirage Lambda sur Duratrans, boîtier lumineux, édition 1/3 ∿ 52,5 x 69,5 x 8 cm
Prix de départ : 750 $ ∿ Don de l'artiste
Hildebrand's work centres on the architectural and constructed image. Often working in large format, his paintings mimic the scale and structure of architecture, framing the body in life-sized patterns. Inspired originally by ancient Roman trompe l'oeil frescoes and informed by a diversity of other influences and interests, Hildebrand's paintings explore this shared lineage of architectural formation with painted images. Untitled (pattern) is an example of the patterning studies Hildebrand creates to later incorporate into larger paintings. These patterns are re-oriented, replicated and otherwise manipulated in order to form a matrix of shapes upon which new paintings will be formed.
Texte aimablement fourni par l'artiste
untitled (pattern), 2015
Huile sur papier ∿ 48 x 36 cm ∿ Photo : D. Hildebrand
Prix de départ : 500 $ ∿ Don de l'artiste
Née à Athènes, en Grèce, Valérie Kolakis vit et travaille à Montréal. Représentée par la Galerie Donald Browne, son travail a été vu dans de nombreuses expositions au Québec. Elle est également très présente sur la scène internationale, ayant présenté des expositions à Berlin (Allemagne), Bâle (Suisse) et Paris (France), et participé à des expositions ou effectué des séjours professionnels en France, aux États-Unis, en Norvège, en Irlande, en Chine, en Allemagne et en Suisse. L'exposition unheimlich était présentée à Plein sud en 2011.
Rock, Paper, Scissors, 2011
Matériaux mixtes sur papier ∿ 45 x 57 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 600 $ ∿ Don de l'artiste
Né à Saint-Mathias-sur-Richelieu, Étienne Lafrance vit et travaille à Berlin. Il est détenteur d'un baccalauréat en Beaux-arts de l’Université Concordia à Montréal (2007). Il est représenté par la Galerie Dominique Bouffard à Montréal.
Extrait de la démarche de l'artiste
Mon travail repose entre une tradition de peinture paysagiste, de nature morte et de collage. Je m'intéresse à la manipulation de ces différents genres et de leurs fonctions dans notre rapport à la représentation de la nature. Par l’examination de notre dialogue quotidien avec la nature, mon objectif est de mettre en valeur un point de vue personnel au travers duquel resurgissent les besoins et désirs projetés sur notre environnement.
Portrait 5, 2014
Encre, papier et acrylique sur toile marouflée sur bois ∿ 29 x 39 cm ∿ Photo : Trevor Gould
Prix de départ : 800 $
Ma pratique gravite principalement autour de la question de la représentation, du temps nécessaire à sa construction et à sa lecture. Les images de référence issues de mon environnement sont le prétexte pour mettre en place des protocoles qui révèlent l’expérience du travail et sa durée dans le temps.
Mes travaux sont donc des formes dérivées du réel qui rendent possible un contact sans cesse renouvelé du dessin et de la peinture. Je ne veux pas produire une image voilée, mais bien créer des oeuvres capables de déclencher un sentiment de tension dans la lecture d’une image insaisissable.
Je travaille depuis quelques années à l’élaboration du projet Interlignes, qui a pour objectif principal de proposer une approche nouvelle de la peinture et de son processus de création. Ce projet se veut un questionnement sur l’apparition et la disparition de l’image dans le but de générer une attente indéfinie de la forme figurative.
Les matrices de papier remplissent une fonction bien spécifique dans la création de mes peintures en atelier, car elles servent de pochoirs pour concevoir les différents motifs des tableaux. Elles ont un vécu, une utilité. Néanmoins, je les considère maintenant comme des oeuvres à part entière au coeur même de mes procédés. La vidéo ayant servi de source documentaire pour la Matrice n°3 pour Interlignes 33 a été captée à Lyon sur le Rhône à bord d’un traversier en novembre 2013.
Texte de démarche et de présentation de l'œuvre aimablement fourni par l'artiste
Matrice n˚ 3 pour Interlignes 33, 2014
Peinture aérosol et crayon graphite sur papier découpé ∿ 45 x 45 cm ∿
Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 500 $
Marcher le paysage …… et/ou dé-marche
« Au moment où les technologies numériques tendent à subsumer tous les temps dans l'actualité, les images de Michel Lamothe peuvent sembler bien intempestives. Elles renouent avec l'aura des reliques et des premières photographies. Elles ne sont pas pour autant nostalgiques, elles seraient plutôt anachroniques. Elles habitent un temps indécis, non pas historique, mais géologique, un temps plus originaire peut-être, qui est celui du rêve, de la première enfance – celle qui précède l'apparition du langage – et de l'histoire. »
Olivier Asselin dans Chroniques de lumière, opuscule de l'exposition Travaux présents à la galerie Occurrence, Montréal, janvier 2007
« Michel Lamothe a la liberté d'un cinéaste dans la photographie, tout comme il a la liberté d'un photographe dans le cinéma. Il habite un espace vital et il fait respirer ses images de l'air libre qui existe entre ces deux mondes. »
Philippe Dubois, auteur de l'Acte photographique
Une caméra obscura dans un champ de blé d'Inde, 1984
Épreuve argentique sur papier Agfa, tirage 1/6 (tirage de 1984) ∿ 41 x 51 cm
Prix de départ : 600 $
Bachelier en Beaux-Arts de l'Université Concordia et titulaire de maîtrises en anthropologie (Université Concordia) et en arts visuels et médiatiques (Université du Québec à Montréal).
L'artiste qui se consacre maintenant exclusivement aux arts visuels a mené plusieurs projets d'écriture scénique, de mise en scène, de composition musicale et de littérature. Il a notamment reçu le prix Joseph S. Stauffer du Conseil des arts du Canada en composition musicale.
Suite brésilienne 3, 2011
Huile sur toile ∿ 50,8 x 76,2 cm
Prix de départ : 850 $ ∿ Don de l'artiste
Francine Larivée vit et travaille à Montréal. Diplômée de l’École des beaux-arts de Montréal en 1967, elle obtient un baccalauréat en histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal en 1973 et fait des études de maîtrise en Études des arts à cette même université entre 1978 et 1981.
Dans les années 1970, Francine Larivée débute sa carrière avec une œuvre majeure, devenue une référence pour l'art contemporain québécois : La Chambre nuptiale, présentée pour la première fois lors de l'ouverture du Complexe Desjardins à Montréal. En mettant en question le rôle de la femme et de l'homme dans la société, cette œuvre fait figure de manifeste social et s'inscrit dans une pratique artistique féministe.
Suite à ce projet, le travail de Francine Larivée va peu à peu se rapprocher de la nature. Elle y puise inspiration et matières premières pour ses créations et elle s’investit à long terme avec des collaborateurs et des chercheurs dans le domaine spécifique de l’écologie végétale afin de concevoir plusieurs de ses projets. Francine Larivée est récipiendaire du Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton 2002, accordé par le Conseil des arts du Canada.
Les images proposées sont tirées de l'installation Les camouflages du neuf, une installation qui « est à la fois un geste laboratoire et le lieu du jeux d’ombre et de lumière dans la transparence et la translucidité. » Au sein de l'installation, un mur écran filtrait la lumière directe et permettait la photosynthèse des mousses qui poussent et se métamorphosent encore aujourd’hui, in vitro.
Adapté des textes aimablement fournis par l'artiste
Les camouflages du neuf, 2002-2015
Impression jet d'encre sur papier Canson Rag, tirage 1/5 ∿ 25,4 x 69,9 cm ∿ © SODRAC
Prix de départ : 540 $ ∿ Don de l'artiste
Dans C’est un mythe vous savez que le désir dissout les obstacles ( 1993-1995 ), le travail a consisté à réaliser des travaux montrant une forme interrompue par un des bords de la feuille, puis à les abouter deux par deux. Les vingt-trois dessins obtenus proposent des configurations qui, en même temps qu’elles se résolvent, conservent une incomplétude. Inscrites dans un périmètre bousculé, elles s’organisent désormais autour de la charnière constituée par les bords accolés. « Rien n’appartient au trait (...) Il ne joint et n’ajointe qu’en séparant » ( Jacques Derrida ). Sans avoir été lui-même tracé, ce trait déterminant génère ici tout autant la continuité que la rupture.
Le titre de l'œuvre à l'encan provient d'un texte de Nathaniel Tarn, The Beautifull contradictions. Les deux dessins ont été réalisés séparément, puis jumelés, en travaillant sur l'idée de ligne charnière. L'œuvre fait partie d'une suite de 23, réalisée de 1993 à 1995.
Renée Lavaillante vit et travaille à Montréal. Elle se consacre à la pratique du dessin. Elle a présenté, depuis 1988, une trentaine d’expositions personnelles au Québec, en France, en Corée du Sud et en Italie, et elle a participé à des expositions de groupe au Québec, au Canada, en Grande-Bretagne, en France, en Italie et en Belgique. Elle participait récemment à l’exposition Les matins infidèles, au Musée National des beaux-arts du Québec.
Textes aimablement fournis par l'artiste.
À surveiller : une exposition personnelle au Centre Sagamie art actuel (Alma), à venir
C'est un mythe vous savez que le désir dissout les obstacles, n˚ 1, 1993
Fusain sur papier Stonehenge (2 feuilles accolées) ∿ 69 x 112 cm
Prix de départ : 750 $
« Ma pratique est principalement axée sur la peinture figurative. Mes tableaux se construisent par analogies et associations d'images ponctuées de moments narratifs. Souvent énigmatique, parfois inquiétant, mon travail confronte le spectateur à des sujets problématiques; il révèle une prise en compte du monde actuel et tente de faire le nuancier de ses contradictions.
Dans mon travail pictural, tout est doute. Il s'agit de microcosmes dans lesquels sont dépeints des essais sur l'idée de la violence, de l'isolement, de la mort, de la quête du bonheur, de la menace, du manque, de l'artificialité, de l'amour, de l'enfance. Toutefois, plutôt que de représenter des évènements concrets, je choisis de dépeindre les atmosphères dans le cadre desquelles diverses narrations pourraient avoir cours. Ensemble, la matière peinture et la couleur, triturent, manipulent, ouvrent le sens des représentations clichées de la réalité; elles tentent de révéler l'ambigüité, la complexité, voire le danger, inhérents au réel.
Pour moi, la peinture est à la fois un refuge et un acte de présence et de conscience du monde. Le spectateur ignore si l'intention est de proposer un regard lucide et acide, de confronter le narratif de la violence dans toute sa laideur, ou si l'expression d'un idéal de beauté doit être privilégié. Au moment où l'œuvre offre au regard extérieur la possibilité de voir, ce n'est plus son dessein qui prime, mais la poésie qui agit librement sur les choses. » (Extraits de la démarche de l'artiste)
Cirrostratus, 2014
Huile sur papier ∿ 35,5 x 33 cm ∿ Photo : Éliane Excoffier
Prix de départ : 735 $
Alain Lefort est né à Montréal, où il vit et travaille. Il a étudié la photographie à l’Université Concordia à Montréal. Il s’inscrit dans le paysage artistique montréalais depuis 1992. Son travail est diffusé en permanence à Montréal et à Québec par Lacerte Art contemporain ainsi qu’à Neubacher Shor Contemporary à Toronto.
Il compte à son actif plus d’une cinquantaine d’expositions tant individuelles que collectives au Québec comme à l’étranger (Albanie, États-Unis, Portugal...). Il présentait récemment l'exposition PEQUOD (ˈpiː ˈkwɑd) à Plein sud du 21 février au 18 avril 2015.
Arbre 9, 2015
Impression jet d'encre sur PhotoRag, tirage 1/9 ∿ 61 x 91,5 cm
Prix de départ : 800 $
Née à Fortierville, Claire Lemay vit et travaille à Longueuil. Elle a obtenu un baccalauréat en arts visuels (concentration gravure) de l'Université du Québec à Montréal en 1985 et un baccaluréat en pédagogie de l'Université Laval. Elle prend part à plusieurs événements internationaux dédiés à l’estampe au Québec et à l’étranger. Ses oeuvres figurent dans plusieurs collections publiques et privées.
Dans Clameurs, Claire Lemay nous convie à un foisonnement de tumulte. Comme à travers une bacchanale d'exubérance, l'artiste nous fait pénétrer dans ce que l'univers du cirque a de plus débordant de vitalité et d'énergie. Clameurs rappelle l'effervescence entraînante de la musique mêlée aux cabrioles et aux plongeons dans le vide auxquels le cirque nous a habitués, une iconographie qui fait un clin d'œil à la joie de vivre. Cette série d'oeuvres s'inscrit à travers une démarche artistique fertile et abondante qui demeure en totale continuité avec ce qui l'a précédé. Toujours en ébullition, le monde de l'artiste reste en contact direct avec l'histoire même du médium de la gravure, tant au plan de la représentation que du renouvellement technique.
Clameurs 4, 2012
Papier Johannot 100% coton et papier japonais, tirage 1/4 ∿ 61 x 57 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 300 $
Maude Léonard-Contant, née en 1979 à Joliette, vit et travaille à Bâle en Suisse. Son travail se partage entre l’écriture, la réalisation de petites gouaches et la fabrication de sculptures. Un penchant pour la matière, contrarié par un rapport de tout temps difficile aux objets, est le moteur de ces activités.
Blind Spot, 2015
Talc ∿ 4 x 35 x 2 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 250 $
« Mon travail récent porte sur les formes de l'habiter, sur les manières de voir et de percevoir, de revisiter les architectures vernaculaires ou d'élaborer des espaces aménagés. J'investigue le double, la mémoire des lieux et le territoire en mutation. À travers des séries picturales et des installations évolutives qui intègrent la vidéo, je cherche à rendre compte du rôle de l'observateur dans la construction de l'œuvre.
La série Avant le temps combine des figures polygonales pour produire des variables faites d'intervalles et de relations dans la géométrie des lieux. »
Michèle Lorrain
Avant le temps 26, 2013
Encre et gesso sur merisier russe ∿ 31,7 (diamètre) x 1,5 cm ∿ Photo : M. Lorrain
Prix de départ : 350 $
Sculpteur et céramiste, Yves Louis-Seize vit et travaille à Montréal. Il est titulaire d'une maîtrise en arts visuels (UQAM). Actif depuis 1980, son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles ou collectives, partout au Québec, mais aussi à l'étranger (États-Unis, France, Belgique, Italie). Il a également réalisé une vingtaine d'œuvres d'art public. Ses œuvres figurent dans les collections privées et publiques d'importance.
Plateforme, 2012
Acier traité à l'acide et laqué ∿ 23 x 95 x 6 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 400 $
La série Géométrie variable est un travail de composition géométrique autour de la trace d'une éponge comme signature formelle. Un outil, au centre d'un procédé et du processus de création. Objet témoin, essentiel et unique, à la réalisation d'une nouvelle série de tableaux en cours, ce corpus sera présenté cet automne à la galerie antoine ertaskiran à Montréal.
Luce Meunier explique : « J'explore et je repousse les limites de la peinture afin de créer de nouvelles expériences picturales. Je ne garde que le minimum du langage plastique et graphique pour façonner mes œuvres, et poursuit ainsi une réflexion sur le pouvoir d'agir et de réagir de la matière dans un environnement et un support donnés. Je m'intéresse à concevoir des dispositifs pour manipuler la matière, tout en conservant un maximum de simplicité. Mon travail s'inscrit dans une abstraction géométrique, plasticienne, favorisant une approche formelle, qui intègre les notions de travail, de temps passé et les outils de production. »
Luce Meunier vit et travaille à Montréal. Elle fut finaliste en 2006 du Concours de peintures canadiennes de RBC. Ses œuvres ont été récemment exposées au centre d'exposition Plein Sud (Longueuil), à la Birch Libralato Gallery (Toronto) et à la galerie antoine ertaskiran (Montréal). Ses œuvres font partie de nombreuses collections privées, corporatives et institutionnelles telles que la collection Prêt d'œuvres d'art du Musée national des beaux-arts du Québec, celles de la Banque Nationale du Canada, d'Hydro-Québec, de la Banque de Montréal et de la Banque TD.
Géométrie variable, 2013
Pigment aqua dispersion et gomme laque sur papier Arches ∿ 28 x 38 cm ∿ Photo : Tango
Prix de départ : 550 $ ∿ Don de l'artiste
Drawing Conclusions: The Analysis of Patterns
Cette œuvre est issue du corpus Drawing Conclusions: The Analysis of Patterns qui se penche sur la question de la présence de l'objet d'art en tant qu'indice et référent à ce qui est absent. Les images qui constituent cette série sont le résultat de manifestations et d'actions ayant laissé une trace, nous renvoyant directement à ce qui est invisible à l'œil.
Ainsi, l'objectif de cette recherche est d'amener le spectateur à reconstituer une histoire, une scène, une action spéculative qui restent exclues du visible. Les traces deviennent donc des preuves qui témoignent de ces actions, nous renvoyant vers ces dernières plutôt que d'être des référents à ce qu'elles sont formellement, c'est-à-dire des taches et motifs créant une composition abstraite sur une surface donnée. Les taches rappellent des fragments répertoriés imitant des clichés photographiques ayant été pris sur une scène de crime.
Cette série d'images est divisée en deux catégories : les Impact Spatter Patterns et les Stain Patterns. La première catégorie, Impact Spatter Patterns, propose les High, les Medium et les Low Velocity Impact Spatters. La deuxième catégorie, les Stain Patterns, présente, quant à elle, les Expiratory Patterns, les Swipe Patterns, les Ghosting Patterns, les Cast-off Patterns et les Transfer Patterns. Chacun de ces groupes réfère spécifiquement au type de traces observées et par conséquent, au type d'action ayant provoqué ces dites traces. De plus, en évoquant dans le titre des œuvres une différente force d'impact du médium sur la surface, je suscite forcément dans l'esprit du spectateur une réflexion quant à la source de ce qui précède le résultat, une méthode de décryptage. Ceci offre une possibilité de reconstitution narrative faisant référence au système d'analyse de scènes de crime policières. Inévitablement, la couleur vermillon du médium employé ainsi que ses caractéristiques propres fait référence à la matière suggérée du sang.
L'élaboration de ce travail s'inspire de faits divers qui témoignent d'actes violents et fait référence au sensationnalisme criminel issu de la culture de masse qui souvent est traité par le biais de la photographie. Ce type de démarche m'amène à travailler avec une résultante visuelle autre que photographique comme témoin temporel. Mon intérêt réside toujours dans le fait de vouloir réconcilier le spectateur non esthète avec l'art actuel et qui est souvent perçu comme hermétique par un langage pictural propre au media de masse. Cette méthode de travail ou modèle propose une façon différente, mais viable, de critiquer et comprendre l'image qui s'appuie sur l'indice, la trace et le résidu.
Natascha Niederstrass
À surveiller : l'exposition The Missing Week à la Galerie Trois Points à Montréal du 21 novembre au 19 décembre 2015
Expiratory Pattern, 2012
Fluidine sur papier Stonehenge ∿ 76 x 56,5 cm ∿ Photo : Mathieu Proulx
Prix de départ : 950 $
Cette œuvre est tirée d'une série réalisée lors d'une résidence à l'été 2015 au Residency Unlimited, à New York.
« De mai à août 2015, j'ai réalisé un projet à New York dans le cadre d'une résidence d'artiste chez Residency Unlimited, Brooklyn, en collaboration avec Casita Maria dans le Bronx. J'ai porté une robe technologique dont le niveau d'illumination varie selon le revenu des ménages du quartier où je déambule, selon les données du recensement américain (voir carte produite par WNYC).
La robe affiche une hauteur d'illumination et une couleur qui correspond à celle de la carte. Le concept consiste à retourner des données statistiques vers leur lieu d'origine en utilisant le corps comme support mobile. J'ai ciblé des quartiers où la gentrification est particulièrement intense et j'y ai marché en portant cette robe, accompagnée d'une petite équipe de tournage (remerciements à RU et Casita Maria). La robe est remarquée et, grâce à l'ajout imprévu d'un micro à mon arsenal afin de capter l'échange avec les gens, je me suis rendue compte que cette robe servait d'interface, agissant comme élément déclencheur d'interactions avec les passants. Afin de capter un rapport esthétique particulier avec mon environnement, j'ai repéré deux lieux qui entraient en résonance avec mon dispositif et j'ai mis un stagiaire du Caméra club de New York à la caméra, AJ Addario. À l'arrière du Barclays Center, sur l'image, se situe une intersection unique à New York où le revenu change systématiquement de fourchette aux quatre coins. »
Robe du revenu médian moyen, Barclays Center, New York, 2015
Photographie, tirage 1/6 (+ 2 épreuves d'artiste) ∿ 75 x 50 cm
Prix de départ : 700 $
Cette étude combine des extraits de la projection et de l'écran tactile qui composent ma plus récente installation interactive Séquences. Je souhaite ainsi traduire en une seule image le concept à l'origine du projet ainsi que l'expérience de l'œuvre audiovisuelle.
Séquences propose une expérience visuelle et sonore qui se compose au rythme de paysages traversés à grande vitesse. Sur l'écran tactile, le participant peut faire glisser une ligne d'horizon virtuelle qui agit à la manière d'un scanner échantillonnant quelques pixels de l'image originale qui seront déployés telle une abstraction sur la surface de projection. S'accordant à ce flux coloré, le son est modulé par les variations lumineuses et par l'action du participant.
Réflexion poétique sur notre rapport à la vitesse comme au paysage, l'œuvre invite le spectateur à composer avec l'horizon une séquence audiovisuelle unique, s'abandonnant ainsi au plaisir de se jouer de cette course contre la montre dans laquelle nous semblons tous engagés.
La séquence vidéo retenue pour cette étude fut captée entre Calgary et Banff en mars 2012. Le tirage sur polypropylène fut produit au Centre Sagamie en juin 2015.
Bertrand R. Pitt
Bertrand R. Pitt vit et travaille à Montréal. Ses œuvres ont été présentées dans plus d'une vingtaine d'expositions individuelles et divers événements au Québec, au Canada, au Brésil, en France et en Suisse. Son travail a été soutenu à plusieurs occasions par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada. Ses œuvres font partie des collections CPOA et Art contemporain du Musée National des Beaux-Arts du Québec ainsi que de collections privées. Détenteur d'une maîtrise en arts visuels de l'UQÀM, il est professeur au département d'arts visuels du Collège Lionel-Groulx.
Séquences [étude] Calgary-Banff, AB (Hwy 1 West, 03-2012), 2015
Impression jet d'encre sur polypropylène, tirage 1/3 ∿ 43 x 48 cm
Prix de départ : 400 $
Dans un monde fasciné par le virtuel qu'il ne cesse de domestiquer à des fins créatrices, Gilbert Poissant conserve un intérêt profond pour la matière, pour lui gage d'authenticité et d'ancrage dans la réalité des choses. Céramiste de formation, il en est venu à transformer sa pratique, à la métisser en lui intégrant d'autres horizons techniques et esthétiques. Cet artiste multidisciplinaire touche à la fois la céramique, la sculpture, l'installation et la murale et utilise des matériaux divers tels le bois, la pierre et l'objet trouvé ainsi que les procédés numériques.
L'œuvre Icare est une calligraphie et aquarelle à l'origine de la murale de porcelaine créée pour l'école Eurêka à Granby.
Icare, 2011
Estampe numérique, tirage 4/10 ∿ 40 x 86 cm
Prix de départ : 500 $
Réalisée en 1988-1989, la série « Inventaire d'une image » tire son origine d'une photographie de vacances que l'artiste a soumis à une décomposition fragmentaire à travers un processus de recadrages et d'agrandissements au moyen d'un photocopieur couleur. Les images ainsi générées, et transformées inévitablement sous les angles du grain, de la texture, du contraste, de la couleur, furent par la suite rephotographiées. Un processus qui rendait le sujet de l'image pratiquement méconnaissable. Cette entreprise venait mettre en évidence la virtualité de l'illusion photographique.
Sylvie Readman s'intéresse principalement à des sujets sans significations particulières: des espaces vides, des lieux non identifiables, des bâtiments aux fonctions indéterminées. Les images qu'elle donne à voir sont désertes, sans vie, même si la marque de l'homme s'y manifeste.
Née à Québec en 1958, Sylvie Readman enseigne à l'École des arts visuels et médiatiques de l'Université du Québec à Montréal depuis 1999. Elle a tenu plusieurs expositions individuelles au Canada, en France et en Belgique, de même qu'elle a participé à de nombreuses expositions collectives.
Sans titre, de la série Inventaire d'une image, 1988
Épreuve à développement chromogène ∿ 50,8 x 60,9 cm ∿ Photo : Guy L'Heureux
Prix de départ : 650 $ ∿ Don collection particulière
Née à Val-David, Ève K. Tremblay partage son temps entre Montréal et New York.
Après des études en littérature et en théâtre, elle a obtenu un baccalauréat en arts visuels (majeure en photographie) de l'Université Concordia en 2000.
Elle expose depuis 1999.
Dans ses œuvres le thème de la conscience est abordé de façon poétique, inspirée principalement par la littérature, le cinéma et la science. La majorité de ses œuvres sont photographiques mais d’autres explorent la vidéo, la performance, l’écriture, les livres, et les collages. Ses photographies captées dans des lieux variés empruntent tant à l’héritage de la photographie spontanée qu’à la photographie mise en scène, réalisées avec des caméras de format medium ou large (4x5). Les scènes sont générées par des actions et des rituels inventés et ouverts à l’imprévu à dans un cadre conceptuel.
Lire un globe n° 4, 2011
C-Print, tirage 1/5 ∿ 8 x 8 cm (23,5 x 28,5 encadrée)
Prix de départ : 200 $